Le président du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil, a effectué une tournée dans le district de Jezzine, en compagnie du député Amal Abou Zeid, de l’ancien député Salim Al-Khoury, de l’ancien ministre Hector Hajjar, du maire David Hélou, de l’ancien maire Khalil Harfoush et du vice-président du Courant chargé des affaires administratives, Ghassan Khoury.
Le député Bassil a inauguré sa visite à l’église Notre-Dame de Bisri, où le curé, le père Salim Nassar, a d’abord récité une prière, puis il a expliqué l’histoire de l’église, précisant qu’il n’existe qu’une seule icône miraculeuse de ce type au Liban. Il a souligné que la construction de l’église était particulière et que celui qui l’avait construite de cette manière avait pour objectif d’offrir ce qu’il y avait de plus précieux à la Vierge.
Il a ajouté : “Le chêne à l’extérieur a 250 ans et l’église est célèbre pour ses vergers. L’église a été inscrite sur la carte touristique et les deux icônes ont été peintes en l’an 958. Il a souligné que Notre-Dame de Bisri est la deuxième église paroissiale construite après Notre-Dame d’Elige.
La deuxième étape de la tournée du chef du Courant patriotique libre, le député Bassil, était à Bisri avec un groupe de jeunes, où il a confirmé qu’il a voulu que cette rencontre ait lieu à la plaine de Bisri et parler au sujet de l’eau.
Bassil a indique que les habitants de Jezzine sont enracinés malgré tout ce qui se passe autour d’eux. Il a déclaré : “Lorsque nous étions en position de responsabilité, nous avons pris connaissance du projet de barrage de Bisri et nous l’avons approuvé, affirmant que l’emplacement était idéal pour construire le deuxième plus grand barrage après celui de Qaraoun. Il a confirme que le barrage de Bisri était le moins coûteux du Liban, avec un coût de 120 millions de dollars, et qu’il y avait des expropriations d’une valeur de 150 millions de dollars.
Il a ajouté : “Le barrage a pour intérêt d’alimenter en eau Jezzine, le Chouf, l’est de Saïda, la région, la côte de Baabda et Aley, en plus de Beyrouth, alors que ce système alimente deux millions de Libanais en eau pour un coût d’environ un milliard de dollars.”
Bassil a ajouté : “Jusqu’à présent, 420 millions de dollars ont été dépensés pour le projet de Bisri et le captage de Al Awali , mais le 17 octobre est venu tout gâcher, notamment le projet de Bisri, dont la construction a été suspendue, privant ainsi la région de l’eau pour le « daman des rochers
Il a déclaré : “Ceux qui se soucient de l’environnement voient-ils les déchets dans la plaine ? Ils n’ont pas réfléchi à la manière dont un barrage d’une capacité de 120 millions de mètres cubes d’eau pourrait être construit, avec tout ce que cela implique en termes de tourisme, d’approvisionnement en eau, etc. Ils se sont vantés d’avoir arrêté les travaux pour “contrarier” le courant, et aujourd’hui, ils crient qu’il y a une crise d’eau et une pénurie !
Il a souligné que ce qui s’est passé au barrage de Bisri est un gaspillage, indiquant que l’objectif est d’empêcher le développement et autres, ajoutant : “Chaque barrage a une histoire sur la façon dont on nous a entravé, et à chaque fois, il y a une excuse pour dire qu’il n’y a pas de barrages.
Bassil a déclaré : “Aujourd’hui, vous avez pris le ministère et vous cherchez des dossiers de corruption, mais quoi que vous fassiez, vous n’en trouverez pas !”
Il a ajouté : “Le monde des barrages suit deux voies, et nous avons adopté celle qui permet de faire des économies. Aujourd’hui, vous devez répondre aux gens assoiffés : pourquoi avez-vous arrêté le barrage de Bisri ?”
Il a poursuivi : “Vous n’avez d’autre réponse que le mensonge. Jeunes du Liban, vous devez faire la différence entre ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent.
Bassil a conclu en affirmant que nous continuerons sur la même voie, en politique ils ont révélé que ce n‘est que mensonge alors que nous l’avons transformée en action…
La troisième étape du président du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil à Jezzine, a été la ville de Karkha, où il a rencontré le vice-président de l’Union et le maire Jean Nakhlé.
Bassil a souligné que “la décapitation n’avait d’autre but que le mal, et c’est ce qui est arrivé à Jean-Baptiste”.
Bassil a ensuite visité le sanctuaire de Saint Jean à Karkha, où il a écouté les explications du responsable du sanctuaire, le père Walid al-Deek.
Le père al-Deek a indiqué que les lieux saints étaient différents, précisant que le fondement était le chêne et l’église construite sur le flanc de la grotte, où l’on pense que Jean-Baptiste est passé.
Le père Deek a souligné qu’il y a sept églises dédiées à Jean-Baptiste dans la région et que dans la grotte, il y a un rocher d’où l’eau coule uniquement lors de la fête de Saint-Jean.
La quatrième étape de la tournée du président du Courant, le député Gebran Bassil, était la municipalité de Jezzine, où il a rencontré les présidents et les membres des municipalités de Jezzine en présence du maire de Jezzine, David Hélou, où il a mis l’accent sur la nécessité d’appliquer la décentralisation administrative.
Ensuite Bassil s’est dirigé à la résidence de M. Maroun Nader, tenant une réunion en présence du maire de Bkassine, Youssef Nasr, de Mme Greta Nader Al-Ashkar et d’un certain nombre de personnalités de Bkassine.
Le député Bassil s’est ensuite rendu à la maison de l’ancien président de l’Union, Khalil Harfoush, pour rencontrer plusieurs personnalités de Jezzine en la présence de l’ancien député Amal Abou Zeid et l’ancien député Ibrahim Azar qui ont aussi assisté à la réunion.
Bassil a conclu sa visite en participant au dîner annuel de la commission du district de Jezzine, au cours duquel il a prononcé un discours déclarant que Jezzine était le bastion du courage et de la résistance, mais aussi celui du Courant patriotique libre, soulignant que “Jezzine est la reine du Sud et son visage rayonnant”. Il a ajouté : “Nous ne nous lassons pas de venir à Jezzine et, à chaque fois, nous confirmons notre amour pour Jezzine et l’amour de Jezzine pour nous. La dernière fois que nous sommes venus à Jezzine, nous avons célébré la victoire que nous avons remportée avec le député Ibrahim Azar, que nous accueillons parmi nous. Chaque fois que nous venons ici, nous hissons le drapeau du Courant et apportons avec nous une nouvelle idée”.
Bassil a souligné que “la victoire n’est pas totale, car ils ont falsifié les résultats des élections de l’Union des municipalités de Jezzine, et nous attendons le résultat du recours qui a été déposé pour voir où en est la justice au Liban dans une affaire simple et évidente, afin que David Hélou soit élu président de l’Union des municipalités de Jezzine”.
Bassil a ajouté : “Jezzine a résisté aux bombardements et à l’occupation, tout comme le Courant, et Jezzine est fidèle à ses principes et au Courant, qui l’est également”, soulignant que “Jezzine est enracinée dans la terre et les principes, et où que vous alliez, que ce soit à Beyrouth ou à l’étranger, vous revenez à Jezzine et vous répétez Dieu soit avec toi, ô maison résistante du Sud”.
Entre Jezzine et le “Courant” : l’attachement à l’armée et à la légitimité
Bassil a souligné que les similitudes entre Jezzine et le Courant sont nombreuses : “Le bûcheron les a trahis, a tenté de les déraciner, les a encerclés, attaqués et pris pour cible, mais finalement, le bûcheron s’est lassé, les tempêtes se sont calmées, le soleil s’est levé et le Courant et Jezzine sont restés fermes, enracinés dans leur terre”.
Bassil a affirmé que nous partageons avec Jezzine l’amour de l’institution militaire et de l’armée tout au long de notre parcours, au cours duquel nous avons cru en l’armée, la légitimité et l’État. Aujourd’hui, nous croyons à nouveau en cette armée et nous comptons sur elle pour avoir le dernier mot sur la manière de porter les armes et de défendre la patrie, et nous serons à ses côtés afin de lui faire confiance et qu’elle préserve notre sécurité.
Bassil a indiqué qu’il était conscient que l’armée ne disposait pas des moyens nécessaires et qu’elle en était privée afin de ne pas constituer une menace pour Israël lorsqu’il nous attaque. Il a estimé qu’il était injuste de faire porter la responsabilité à l’armée sans lui donner les moyens nécessaires, d’autant plus qu’elle ne manque pas de courage. Il a estimé qu’il était “honteux de lui demander plus qu’elle ne peut faire sans lui donner les moyens nécessaires”, ajoutant : “C’est pourquoi nous renouvelons notre confiance en l’armée et lui disons que, quelle que soit la décision qu’elle prend et quel que soit le plan qu’elle présente, nous sommes avec elle et avons confiance en elle. Quant à l’institution politique, elle doit soutenir l’armée, lui donner des ordres et les exécuter, et assumer sa responsabilité envers son peuple en le protégeant, ainsi qu’envers le Sud et ses habitants, afin que nous puissions protéger le Sud et le Liban de toute agression et préserver la souveraineté du Liban. Tel est le défi auquel nous sommes confrontés”.
Bassil a déclaré : “Nous et Jezzine sommes identiques dans notre rejet de la milice, car Jezzine n’a pas cohabité avec la milice malgré le fait qu’elle lui ait été imposée, tout comme le Courant n’a pas cohabité avec la milice pendant la guerre malgré le fait qu’elle nous a été imposée.
Il a précisé : “Elle nous a gouvernés par la force des armes et c’est pourquoi, lorsque le général Michel Aoun est arrivé, nous l’avons aimé parce qu’il représentait la légitimité, l’État et l’armée, et avons rejeté la milice avec lui. C’est pourquoi la milice ne peut pas nous donner de leçons sur le désarmement, car nous avons vu comment elle a traité l’armée lorsqu’elle lui a demandé de déposer les armes et de les remettre à l’État”.
Bassil a souligné que nous partageons le refus de Jezzine de la division, considérant que le rôle de Jezzine est de protéger la ligne nationale et que sa nature est de jouer un rôle de liaison et non de rupture, et que chaque composante a ses particularités. Ici, nous ne pouvons que nous souvenir de l’imam Moussa al-Sadr à l’occasion de l’anniversaire de sa disparition.
Barrage de Bisri
Bassil a déclaré à propos du barrage de Bisri : ” Il n’y a pas d’eau à Beyrouth parce qu’ils ont empêché la construction du barrage de Bisri, du barrage de Janna et ont arrêté les projets d’adduction d’eau. Lorsque nous sommes arrivés au ministère, nous avons élaboré des plans et Jezzine allait bénéficier du projet. Il a souligné que lorsque nous travaillons à garantir l’approvisionnement en eau et en électricité, nous le faisons pour tous les Libanais, ajoutant : “Ceux qui ont privé Jezzine du projet stratégique et hydraulique le plus important du Liban doivent être tenus responsables lors des élections.
Bassil a affirmé qu’il n’y avait pas d’eau à Beyrouth parce que le barrage de Janna et celui de Bisri avaient été arrêtés et qu’ils voulaient humilier les gens. Il a ajouté : “Allez voir les égouts d’eau noire à Bisri et soyez fiers d’avoir arrêté les projets”, soulignant que “la haine n’engendre que la haine, nous construisons et ils détruisent, et ceux qui se vantent d’avoir signé la pétition pour arrêter le barrage de Bisri doivent être réprimandés lors des élections”.
Jezzine, un espace de rapprochement
Bassil a souligné que Jezzine est pour nous un espace de rapprochement, alors que pour eux, c’est un discours de haine, de discorde, de sectarisme et de guerre civile, soulignant que leur discours isole Jezzine, avant de conclure : “C’est pourquoi nous nous réunissons avec nos concitoyens que nous avons rencontrés, avec le député Ibrahim Azar et les habitants de Jezzine, pour jouer ce rôle pour Jezzine. D’où notre responsabilité de nous enraciner davantage et de faire de Jezzine une ville qui attire les gens. Comme nous avons commencé à rénover la rue de la bibliothèque l’année dernière, nous vous avons promis, ainsi que la municipalité et toutes les personnes de bonne volonté, de la terminer avec les escaliers et la rivière afin de rénover toutes les maisons et les rues de Jezzine et d’en faire une destination touristique qui accueille tout le monde”.