Bassil a visité Hsarat : nous n’avons que l’État et l’armée

Dans le cadre de ses tournées dans le district de Byblos, le président du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil, s’est rendu dans la ville de Hsarat où il a rencontré le père Jean Assi qui lui a offert “l’Évangile” en cadeau, puis s’est rendu au domicile de deux martyrs Tony et Naaman Boulos. 
Il a déclaré avoir été touché par l’humilité et la richesse du témoignage de cette grande famille qui compte sept jeunes gens, précisant qu’il avait reçu un cadeau précieux de la part du père Assi, à savoir l’Évangile.
Bassil a conclu sa visite à Hsarat par une réunion dans la salle de l’église Al-Baydar du village, où il a prononcé un discours dans lequel il a déclaré :
“J’entends beaucoup parler de Hsarat, mais aujourd’hui, pendant le peu de temps que j’ai passé ici, j’ai été touché par beaucoup de choses. J’ai vu la simplicité et l’authenticité des Libanais, leur attachement aux traditions, et en même temps, j’ai ressenti la richesse, la générosité et la grandeur a tous les niveaux comme dans l’ancienne et la nouvelle église, j’ai vu des gens attachés à leur pays, qui s’y sont tous engagés tout en préservant et en cultivant leurs terres.”
Bassil a souligné que “ce village nous ressemble, ses habitants croient en l’État, en la légalité, en les forces de sécurité et en l’armée qui nous protègent. J’ai rencontré des retraités et des partisans, j’ai vu à quel point nous nous considérons comme les enfants de cette légalité et que nous avons payé le prix de notre attachement à celle-ci par la trahison et les sacrifices “.
 Il a ajouté : ” Vous parlez de brûler une photo, mais c’est insignifiant comparé à la trahison dont ont été victimes les personnes et les jeunes qui se sont retrouvés dans cette ferme et qui ont été tués simplement parce qu’ils soutenaient la légalité et l’État “.
Bassil a affirmé : ” Nous sommes engagés dans une lutte pour notre existence et notre survie, et nous nous battons pour préserver notre identité et notre culture. C’est pourquoi nous n’avons que l’État et l’armée pour préserver notre souveraineté et notre dignité. “
Il a souligné que ” lorsque la main s’est abattue sur eux de l’intérieur et de l’extérieur, c’est-à-dire de l’occupant, du tuteur, des groupes terroristes et de tous ceux qui sont passés sur cette terre, ont convoité ses richesses et ont tenté d’occuper notre terre et de prendre nos décisions, ils ont laissé l’armée sans aide réelle et lui ont demandé de faire tout son possible pour défendre le Liban et d’être responsable de la sécurité et de la souveraineté.”
Il a ajouté : ” En même temps, lorsqu’une attaque est perpétrée contre le Liban, ils veulent qu’il reste les bras croisés et se contente d’observer. C’est là que réside le problème fondamental : nous confions à l’armée de nombreuses responsabilités, mais nous lui donnons en échange peu de moyens et, surtout, nous ne lui donnons pas de décision politique claire. “
Bassil a poursuivi : ” Ce qui est dit à l’armée au-dessus de la table n’est pas ce qui est dit en dessous. En public, ils l’appellent à faire preuve de fermeté et à mener des raids et des arrestations contre tous ceux qui enfreignent la décision d’exclusivité des armes, mais en secret, ils l’appellent à ” fermer les yeux “, ce qui place l’armée dans une situation de confusion entre les discours officiels et non officiels.”
Bassil a souligné que ” l’autorité responsable dans les crises majeures s’adresse à son peuple et lui dit la vérité, ce qu’elle peut faire et ce qu’elle ne peut pas faire, et présente une vision claire de la manière dont elle peut rassurer son peuple, afin que chacun ne cherche pas à se protéger par ses propres moyens et ne se sente pas en droit et légitimité de se protéger lui-même parce qu’il est menacé “. Il a ajouté : ” C’est une logique qui s’applique à tous et c’est pourquoi, en fin de compte, tous ces martyrs sont tombés pour que nous puissions parvenir à un État dans lequel nous nous sentons en sécurité les uns avec les autres et où nous sommes assurés de vivre en paix les uns avec les autres “.
Bassil a également évoqué les sièges, l’exil ou la diaspora, soulignant que ” nous les avons appelés ainsi pour que les gens ne se sentent pas étrangers à leur patrie parce qu’ils s’en sont éloignés et restent étrangers à la terre où ils se sont installés parce qu’ils n’en font pas partie, même si nous sommes un peuple qui s’intègre et réussit où qu’il soit “.
Il a indiqué qu’il avait ” vu beaucoup de ” richesse ” et que celle-ci provenait de la diaspora, car elle diffuse  le message du Liban dans le monde “, expliquant : ” J’ai compris qu’après la Première et la Seconde Guerre mondiale, de nombreux habitants de Hsarat se sont rendus dans de plusieurs pays à travers le monde “, soulignant que ” ce sont ces personnes dispersées qui ont préservé le Liban et l’ont aidé à surmonter la crise que nous avons traversée “, indiquant que ” la diaspora a soutenu le Liban dans la crise qu’il a traversée “.
Bassil a insisté sur le fait que « Hsarat » représente la valeur de la diaspora relevant : Sur ce, lorsque nous avons pris en charge le ministère des affaires étrangères, nous avons visité les émigrés étant convaincus que nous avons un devoir de leur assurer une présence au Liban afin de garder une liaison avec le pays parce que nous avions perdu, depuis des centaines d’années, de nombreux libanais sans avoir adopté des politiques qui les rallient au pays. » Tout ceci exige qu’il y ait des parlementaires élus a l’étranger.
Il a conclu : « Nous avons besoin de les rallier au Liban de façon progressive, récupérer leur droit à la nationalité libanaise, leur assurer les conditions favorables afin qu’ils fassent partie du Liban et c’est pour cela que nous luttons même aux dépens de nos intérêts électoraux au profit de la diaspo

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