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Bassil en mémoire du 13 avril: Nous renouvelons notre soutien à la Présidence de la République ainsi que toutes les institutions constitutionnelles et légitimes au détriment de toute milice

Le président du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil, a rappelé « en souvenir de la guerre » dans « Une minute avec Gebran », que le 13 avril 1975 des guerres ont éclaté et ont embrasé le Liban. Il explique : “Il est vrai qu’il s’agissait des guerres des autres sur notre territoire, mais il s’agissait aussi de nos hostilités les uns contre les autres en raison de l’échec de notre État, soulignant que tout le monde a payé le prix en pertes humaines, de personnes blessées et d’autres dépouillées de leurs biens, mais le plus difficile, ce sont les personnes portées disparues dont le sort jusqu’à nos jours est toujours inconnu “.
Bassil a souligné que “le Courant patriotique libre a présenté une loi pour révéler le sort des disparus, considérant que “c’est le droit de leurs familles de connaître la vérité sur leur destin, le vrai remède pour sceller les blessures de la guerre”. Il a ajouté : “La vérité est le droit des générations futures de savoir que les hostilités internes et communautaires ne mèneront qu’à la démolition.”
Bassil a souligné que “dans le Courant patriotique libre, nous n’avons jamais été une “milice” et nous ne le serons jamais, mais nous soutenons l’État, l’armée et la légalité. Sur ce, nous renouvelons aujourd’hui notre soutien à la présidence de la République, à toutes les institutions constitutionnelles et légales aux dépens de toute “milice”, de sorte que lorsque l’État échoue et que la “milice” gagne, nous retournerons à la guerre”. Soit nous acceptons de réformer l’État et le neutraliser, protégeant le Liban grâce à sa force, soit nous retournons à un nouveau 13 avril avec ses victimes et ses destructions”.
Bassil a vu que “résister à l’occupation est un droit, mais le devoir est de construire un État qui empêche l’occupation de se produire et d’y résister si elle se produit, parce que tout le monde s’est battu, s’est entrebattu, a tué et s’est entretué “, ajoutant : “Il est interdit que le crime reprenne, et afin que le Liban soit la patrie du message, nous devons construire un État de vérité, de justice et de pouvoir pour protéger le territoire, le peuple et les richesses”, souhaitant que “la guerre dont nous devons nous souvenir pour en tirer des leçons ne se répète pas”. Il a conclu : “Que les martyrs reposent en paix et que Dieu protège le Liban”.